Ferdinand Bardamu est un personnage imaginé par Louis-Ferdinand Céline, héros de ses deux livres les plus connus, Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit, ainsi que de Guignol's Band, Le Pont de Londres, L'Église et du roman posthume Guerre[1].
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Bardamu, dont le nom signifie littéralement « qui se meut avec son barda, son fardeau » est le double littéraire de Céline, dont il reprend un des prénoms.
Dans le calendrier pataphysique de Jarry, la Saint-Bardamu est le cinquième jour du mois d'Absolu.
Le personnage a été si fortement associé à l'auteur que les critiques utilisaient régulièrement le nom "Bardamu" pour désigner Céline même[2].
En 1933, Louis-Ferdinand Céline sous le pseudonyme de « Ferdinand Bardamu » donne ses Points de vue d'un solitaire dans La Revue anarchiste (1929-1936)[3]. En octobre, y paraît sous le pseudonyme simplifié de « Bardamu » son réquisitoire sur l'Infortunée Violette Nozière[4].
Bardamu est cité dans la chanson Errer humanum est d'Hubert-Félix Thiéfaine : «Gauguin sans toile et sans pinceau / Revisité en Bardamu».