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Joseph (de l'hébreu יוֹסֵף : Yosseph, forme abrégée de Yohsifyàh qui signifie « Yahvé ajoute », selon l'étymologie populaire) est un personnage important dans la Bible hébraïque et le Coran. Il relie la chronique d'Abraham, d'Isaac et de Jacob en Canaan à l'histoire ultérieure de la libération des Israélites de l'esclavage en Égypte.

Joseph, fils de Jacob
Joseph et ses frères,
Franz Anton Maulbertsch

יוֹסֵף

Nationalité Enfant d'Israël
Pays de résidence Pays de Canaan
Égypte
Profession
Ministre de Pharaon
Activité principale
Patriarche de la Bible
Grand prophète du Coran
Autres activités
Fondateur de la tribu de Joseph
Ascendants
Jacob (père)
Rachel (mère)
Conjoint
Descendants
Famille

Le Livre de la Genèse raconte que Joseph est l'un des douze fils de Jacob et le premier des deux fils (avec Benjamin) de Rachel. Il est vendu en esclavage par ses frères jaloux, mais devient l'homme le plus puissant d'Égypte aux côtés de Pharaon. Lorsque la famine frappe la terre, il fait venir les enfants d'Israël en Égypte, où ils s'installent dans le pays de Goshen. Il est le père d'Éphraïm et de Manassé, dont les descendants donneront deux des douze tribus d'Israël, celles d’Éphraïm et de Manassé.

L'historicité de Joseph reste inaccessible, aucune source égyptienne ne mentionnant ce personnage, si bien que les chercheurs voient dans cette narration un ancien mythe historicisé pour la circonstance ou un récit rétrospectif local transformé en saga nationale[1]. La figure de Joseph ressemble à celle des héros de la littérature de nouvelles[2], son histoire restant en fin de compte « un type de récit qui constitue l'expression d'une théologie. Une telle narration bien comprise, est très différente de ce que l'on trouve dans le théâtre ou dans la nouvelle classiques, et si l'on cherchait à comprendre selon les catégories de ces créations littéraires, on aboutirait à une lecture erronée qui irait à l'encontre de l'essence même de ce récit »[3].

La critique de Joseph relève ainsi ses aspects mythiques, donnant lieu à divers types de lecture : « interprétations mythologiques, interprétations nationales et tribales, interprétations littéraires, critique historique, assimilation aux écrits sapientiaux »[4].


Étymologie du nom de Joseph


L'onomastique propose plusieurs pistes concernant l'étymologie du nom de Joseph.

La Bible donne l'origine suivante au nom de Joseph : selon le Livre de la Genèse (Genèse 30:23)[5], Rachel après des années de stérilité malgré son union avec Jacob, « devint enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Dieu a enlevé mon opprobre ». L'étymologie populaire hébraïque, proposée par la Bible, fait dériver Joseph de asaf, « enlever, ôter ». Du verset suivant de ce chapitre[6], « elle lui donna le nom de Joseph, en disant : que l'Éternel m'ajoute un autre fils », est tirée l'autre étymologie populaire, Joseph dérivant de jasaf, « ajouter »[7].


Récit biblique



Analyse du texte


Au début du XXe siècle Hermann Gunkel a suggéré que, contrairement aux histoires d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, celle de Joseph forme une seule histoire avec des origines littéraires plutôt qu'orales. En 1953, Gerhard von Rad a fait une évaluation détaillée de son style littéraire et a attiré l'attention sur le fait qu'il s'agissait d'une littérature de Sagesse[8]. En 1968 Roger Norman Whybray a fait valoir que l'unité de style impliquait un auteur unique, une œuvre maîtresse et non un texte composite[9]. Ces trois idées sont maintenant largement acceptées, et la majorité des biblistes modernes datent l'histoire de Joseph dans sa forme actuelle au plus tôt du Ve siècle av. J.-C. (époque perse).

Nombreuses furent les tentatives pour retrouver l'histoire de la rédaction, y compris le travail de Donald Redford. Sa théorie affirme que la première version de l'histoire est originaire du royaume du Nord (Israël) et était destinée à justifier la domination de la « maison de Joseph » sur les autres tribus ; cela a été suivi par un ajout (chapitres 38 et 49) élevant Juda comme le successeur légitime de Jacob ; et enfin divers embellissements ont été ajoutées pour que l'histoire fonctionne comme le pont entre la matière Abraham-Isaac-Jacob dans la Genèse et l'histoire de Moïse dans l'Exode. Cependant plusieurs approches récentes du cycle de Joseph lui attribuent une origine souvent nettement moins ancienne[10], la datation du premier stade littéraire pouvant ne remonter qu'à l'époque hellénistique[11].

L'analyse littéraire du cycle de Joseph suggère que son histoire est une rédaction post-sacerdotale qui cherche à créer un lien littéraire entre les patriarches et l'Exode grâce à l'idée d'une descente des pères en Égypte. Cette histoire est probablement conçue en Égypte, peut-être à Éléphantine ou plus probablement dans la région du Delta (le « Gessen » biblique), avec des rédactions et relectures postérieures qui ont eu lieu à l'époque ptolémaïque (le judaïsme égyptien ayant réussi, par ruse ou subversion, à introduire ses conceptions théologiques dans la Torah globalement élaborée par le judaïsme issu de la Golah (en) babylonienne), ce qui décale la finalisation de la Torah traditionnellement associée à l'époque perse[12].

La théorie actuelle acceptée par plusieurs chercheurs[13] est que le cycle de Joseph est une histoire écrite pour mettre en évidence l'identité juive de la diaspora en Égypte et l'intégration juive dans la diaspora égyptienne, Joseph représentant un modèle d'ascension sociale dans ce pays hôte jusqu'à laisser la marque de sa sagesse dans l'administration. Mais, « à la différence d'autres nouvelles traitant de la vie en diaspora, il n'y a pas, dans le roman de Joseph, de concurrence entre la réussite sociale et la parfaite intégration du principal protagoniste dans la société égyptienne » (cf. notamment son mariage avec Asnath, fille d'un prêtre égyptien ou l'acquisition d'un nom égyptien) et ses convictions religieuses[14].


Joseph vendu par ses frères


Anonyme.— Joseph vendu en esclavage et emmené en Égypte. Tapisserie du XVIIe siècle.
Anonyme.— Joseph vendu en esclavage et emmené en Égypte. Tapisserie du XVIIe siècle.
Lire aussi le résumé de la parasha Vayeshev.

D'après le récit biblique, Joseph est le fils préféré de son père, Jacob. Celui-ci reporte probablement l'amour qu'il avait pour sa femme préférée Rachel, morte à la naissance de Benjamin, sur leur premier fils. Cette préférence du père, qui se manifeste sous la forme d'une tunique offerte en cadeau à ses 17 ans, entraîne la jalousie des demi-frères de Joseph. D'autant que Joseph leur raconte coup sur coup les deux rêves qu'il fait. Dans le premier, onze gerbes des champs (représentant ses onze demi-frères) s'inclinent devant la gerbe de blé de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles (représentant ses onze frères), le Soleil (Jacob ?) et la Lune (Léa ?) se prosternent devant Joseph. Le récit de ces deux rêves ne fait qu'accroître la jalousie des frères.

Un jour où Joseph rejoint ses frères partis faire paître les troupeaux, les frères complotent contre lui. L'aîné, Ruben, ne souhaite pas que Joseph soit tué. Il sera plutôt dépouillé puis jeté au fond d'un puits. Juda propose de vendre Joseph à une caravane de marchands ismaélites. Mais des marchands madianites, qui passent par là, tirent Joseph de la citerne. Ils le vendent pour vingt pièces d'argent aux ismaélites, qui l’emmènent en Égypte. Ses frères utilisent la tunique et du sang d'agneau pour faire croire à la mort de Joseph à leur père Jacob inconsolable.



L'interprétation des rêves


Joseph et la femme de Putiphar, tableau d'Antonio María Esquivel, 1854.
Joseph et la femme de Putiphar, tableau d'Antonio María Esquivel, 1854.

Arrivé en Égypte, Joseph est revendu comme serviteur à Potiphar, officier du roi. Il fait prospérer les affaires de celui-ci et devient rapidement son intendant. Pendant plusieurs années il gère ses biens. Un jour[15], Joseph refuse les avances de la femme de Potiphar ; elle raconte alors à son époux qu’il a tenté de la séduire. Joseph est envoyé en prison.

Joseph partage sa cellule avec le maître-échanson et le maître-panetier de Pharaon. Un matin, ses deux compagnons se réveillent en ayant fait chacun un rêve. Joseph, grand oniromancien, interprète leurs rêves. Il prédit au maître-échanson qu’il sera innocenté et qu'il retrouvera ses fonctions auprès du roi : il prédit au maître-panetier qu'il sera pendu et mangé par les oiseaux. Trois jours plus tard, ces prédictions se réalisent.

Lire aussi le résumé de la parasha Miketz.

Le maître-échanson ne se souvient de Joseph que trois ans plus tard lorsque Pharaon fait un rêve interprété de différentes façons : un mage dit que les sept épis et les vaches représentent sept provinces perdues et sept provinces gagnées. Un autre dit encore que sept princes seront tués par sept princes mariés à sept princesses qui tueront leurs sept maris puis seront tuées par leurs sept fils qui seront tués par sept princes. Le maître-échanson raconte alors au Pharaon comment Joseph a interprété son rêve et lui demande de le faire sortir de prison. Joseph dit alors au Pharaon que les sept beaux épis et vaches sont des années d'abondance et que les sept maigres épis et vaches sont des années de famine. Il lui demande ensuite de choisir un homme sage et juste pour veiller à ceci. Pharaon dit alors : C'est toi qui t'en occuperas. Je suis le Pharaon, mais nul en Égypte ne lèvera le pied sans ton consentement. Joseph défile alors en Égypte entouré des Grands du pays et est acclamé par la foule.



Vice-roi d'Égypte


Le triomphe de Joseph, cathédrale de Toulouse.
Le triomphe de Joseph, cathédrale de Toulouse.

Joseph se marie à Asnath et en a deux fils : Manassé et Éphraïm. Après sept années d'abondance pendant lesquelles Joseph organise la constitution de réserves, la famine s'abat sur toute la région et conduit les populations environnantes à venir s'approvisionner en Égypte. Jacob envoie tous ses fils, sauf Benjamin, acheter du grain. Joseph les reconnaît mais ses frères ne le reconnaissent pas car il a beaucoup changé avec l'âge et il a désormais l'allure d'un vice-roi d'Égypte. Il fait accuser ses dix frères d'espionnage et emprisonne Siméon pour obliger les autres à revenir avec Benjamin, le dernier des frères. Lorsqu'ils reviennent en Égypte, Joseph est ému de revoir son petit frère. Il les fait repartir ensemble mais fait placer une coupe dans le sac de Benjamin pour les accuser de vol. Juda se dévoue pour que Benjamin puisse rentrer auprès de leur père. Voyant que ses frères ont retenu la leçon, Joseph révèle son identité à ses frères, puis il leur pardonne (c'est Dieu qui m'a fait venir ici). Il invite son père et toute sa famille à venir s'installer en Égypte.


La veille de sa mort, le cœur gonflé de joie, Jacob dit alors à Joseph :

« Je peux mourir à présent mon fils, puisque je t'ai vu. »


Les tuniques de Joseph


Alexandre Robert, Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph (toile terminée en 1841).
Alexandre Robert, Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph (toile terminée en 1841).

La tunique offerte par Jacob

Joseph étant le fils préféré de Jacob, celui-ci lui offrit une tunique en cadeau lors de ses 17 ans. Cette tunique n'était pas ordinaire : elle avait été conçue par Jacob, et était de plusieurs couleurs (Genèse 37, verset 3). On affirme qu'il y aurait une signification bien précise pour chaque couleur telle que l'autorité pour le rouge, la sainteté pour le blanc… La tunique de Joseph aurait été brodée de fils de couleur entrelacés dans le tissu et créant différents motifs. Pour certains, cette tunique multicolore représenterait la transmission de la prophétie de Jacob à son fils ou encore la faveur divine.

En tout cas, ce manteau amplifia la jalousie et la haine que ses onze demi-frères lui portaient. Après le piège qu’ils lui avaient tendu, en jetant Joseph dans un puits profond, ils se servirent de la tunique pour prouver à leur père qu’ils ne mentaient pas (Genèse 37, verset 31). Le tableau de Diego Velázquez, Jacob recevant la tunique de Joseph, illustre cette dernière scène.


Chez Potiphar

Il est question une seconde fois des vêtements de Joseph lors de l'épisode de la femme de Potiphar. Cette tunique, abandonnée aux mains de la femme de son maître pour lui échapper au moment où elle veut le forcer à coucher avec elle, représente sa chasteté et la fidélité à son maître (Genèse 39, versets 12-18).


Inhumation de Joseph


Joseph a vécu jusqu'à l'âge de 110 ans, vivant suffisamment longtemps pour connaître ses arrière-petits-enfants. Avant de mourir, il fit jurer aux enfants d'Israël que lorsqu'ils quitteraient le pays d'Égypte, ils emporteraient ses os avec eux, et à sa mort, son corps fut embaumé et placé dans un cercueil en Égypte (Genèse 50, versets 22-26).


Structure



Livre de la Genèse


Autres passages


Coran et commentaires coraniques


Joseph et la femme de Putiphar, miniature de Behzad (1488).
Joseph et la femme de Putiphar, miniature de Behzad (1488).

Le Coran raconte l'histoire de Joseph (en arabe : يوسف : Yūsuf) comme celle d'un grand prophète. Ahmad ibn Muhammad al-Tha'labi a voulu donner au prénom Joseph une origine arabe, le faisant dériver d’asaf, « tristesse » ou d’asīf, « esclave » (ou « adorateur »)[16]. Le récit musulman de l'histoire de Joseph est construit à partir du récit biblique mais intègre aussi des éléments provenant des commentaires juifs des premiers siècle avant notre ère[17]. Il reprend la généalogie de la Genèse : Joseph est le fils de Jacob mais comme pour les autres personnages bibliques, le récit coranique varie sur plusieurs points avec celui de la Bible hébraïque[17].

Joseph apparaît trois fois dans le Coran et son nom a été donné à la sourate 12 (Yusuf). Dans la sourate 6 (Al-An'am), il est évoqué au milieu d'autre figures bibliques. La sourate 40 (Al-Ghafir) évoque un homme appelé Joseph mais certains commentateurs comme Zamakhshari ont supposé, en raison d'incohérences[18], que ce nom concernait un autre Joseph, inconnu ailleurs. La sourate 12 est formée, non comme un récit, mais comme une suite de paroles, avec peu d'indications scéniques et des ambiguïtés de pronoms personnels. « Derrière la figure de Joseph, les commentateurs discernent en filigrane celle de Mahomet, lui-même[17] ». La sourate 12, contenant une histoire d'amour dans la continuité du roman juif écrit sur Joseph et Aseneth, a été considéré par des théologiens des premiers siècles comme n'appartenant pas au Coran[19].

La noblesse de Joseph a été célébrée dans la tradition musulmane. Les conteurs musulmans se sont particulièrement intéressés à la figure de Zulaykha, femme ayant tenté de séduire Joseph et qui l'aurait épousé après être devenue veuve. Aujourd'hui encore, Joseph reste une source d'inspiration pour les poètes ou cinéastes musulmans[17].


Postérité


Le personnage de Joseph a donné lieu à de nombreuses créations artistiques.


Littérature



Arts du spectacle



Peinture




Cinéma



Notes et références


  1. (en) Geoffrey W. Bromiley, The International Standard Bible Encyclopedia. Volume 2, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 1129.
  2. Félix García López, Comment lire le Pentateuque, Labor et Fides, , p. 119.
  3. (es) Gabriel Josipovici, El Libro De Dios. Una respuesta a la Biblia, Herder, , p. 160.
  4. Madeleine Le Merrer, Images et signes de l’Orient dans l’Occident médiéval, Presses universitaires de Provence, , p. 148.
  5. Gn 30,23 dans la Bible Segond, Genèse 30:23 dans la Bible du Rabbinat.
  6. Gn 30,24 dans la Bible Segond, Genèse 30:24 dans la Bible du Rabbinat.
  7. (en) Richard Friedman, The Bible With Sources Revealed, Harper San Francisco, , p. 80.
  8. (de) Gerhard von Rad, Josephsgeschichte und ältere Chokmah, dans Congress Volume, Copenhagen 1953 (VT.S 1), Leiden : Brill, 1953, p. 120-127.
  9. (en) R. N. Whybray, « The Joseph Story and Pentateuchal Criticism », Vetus Testamentum, no 18, , p. 522-528.
  10. (en) J.A. Soggin (en), « Notes on the Joseph Story », dans A.G. Auld (ed.), Understanding Poets and Prophets – Essays, Sheffield University Press, p. 336-349, 1993.
  11. Jean-Daniel Macchi, Israël et ses tribus selon Genèse 49, Saint-Paul, , p. 127.
  12. Thomas Romer, « La narration, une subversion. L'histoire de Joseph (Gn 37-50) et les romans de la diaspora », dans : George J. Brooke et Jean-Daniel Kaestli (éd.), Narrativity in Biblical and Related Texts, Leuven, University Press, 2000, p. 23-25.
  13. Thomas Römer, « Joseph approché. Source du cycle, corpus, unité », dans O. Abel et F. Smyth (éd.), Le livre de traverse. De l'exégèse biblique à l'anthropologie (Patrimoines), Paris : Cerf, 1992, p. 73-85.
  14. Thomas Römer, Jean-Daniel Macchi, Christophe Nihan, Introduction à l'Ancien Testament, Labor et Fides, , p. 249.
  15. Cette histoire correspond probablement à l'insertion dans le récit biblique, par un narrateur ou un réviseur biblique, d'une adaptation du conte égyptien des deux frères. Cf. (en) Geoffrey W. Bromiley, The International Standard Bible Encyclopedia, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 1228.
  16. (en) Marc S. Bernstein, Stories of Joseph: Narrative Migrations between Judaism and Islam, Wayne State University Press, , p. 38.
  17. Jean-Louis Déclais, « Joseph », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 978-2-221-09956-8), p. 452-454
  18. Cette figure est présentée comme quasi contemporaine de Moïse et le terme utilisé pour évoquer sa mort renvoie à une mort violente, en contradiction avec le récit de Joseph.
  19. Claude Gilliot, "Origines et fixation du texte coranique", Dans Études 2008/12 (Tome 409), pages 643 à 652
  20. Dulwich Picture Gallery
  21. (en) « Joseph vendu par ses frères », sur Wallace Collection (consulté le )

Bibliographie



Judaïsme et christianisme



Islam



Voir aussi


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Articles connexes



Liens externes



На других языках


- [fr] Joseph (fils de Jacob)

[ru] Иосиф (сын Иакова)

Ио́сиф (ивр. יוֹסֵף Yosef, Yôsēp̄, араб. يوسف‎, Yūsuf «Яхве прибавит») — персонаж Пятикнижия, сын библейского праотца Иакова от Рахили[1][2], отец Манассии и Ефрема.



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