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Jean-Joachim Goriot est un personnage de La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Né en 1750, mort en 1820 à Paris, il a des origines modestes mais a réussi à faire fortune. Le roman Le Père Goriot, paru en 1835, raconte sa vie en se focalisant avant tout sur l'année qui précède sa mort.

Jean-Joachim Goriot
Personnage de fiction apparaissant dans
La Comédie humaine.


Gravure d'Honoré Daumier (1842).

Origine Paris
Sexe Masculin
Caractéristique Vermicellier
Famille Delphine de Nucingen
Anastasie de Restaud
Entourage La pension Vauquer

Créé par Honoré de Balzac
Romans Le Père Goriot

Parmi les quelque 600 personnages qui réapparaissent dans les romans de La Comédie humaine, Goriot reste la figure unique d'un seul livre puisqu'il ne réapparaît que très rarement dans les autres récits de ce cycle romanesque. Outre Le Père Goriot, ce personnage apparaît ou est cité dans :


Description


Ouvrier vermicellier avant la Révolution, il rachète le fonds de commerce de son patron (ruiné par le soulèvement). Installé rue de la Jussienne, où il vend vermicelles, pâtes d'Italie et amidon, il devient président de la Section Jussienne et profite de la disette pour décupler le prix de ses farines, ce qui lui procure une énorme fortune. Il a épousé la fille d'un paysan de la Brie dont il a deux filles : Delphine et Anastasie.

Resté veuf, avec ses deux filles, il développe le sentiment de la paternité jusqu'à la folie, donnant à ses enfants une éducation bien au-dessus de leur classe sociale, et leur fournissant d'énormes dots. Sa première fille, Delphine deviendra baronne, la seconde, Anastasie, comtesse. Mais ce « Christ de la paternité[1] » transforme graduellement son amour pour ses filles en passion, puis en vice. Selon Félicien Marceau, « si émouvant, si sublime qu'il soit, malgré les larmes qu'il nous arrache, cet amour paternel finit par présenter toutes les caractéristiques du vice[2] ». Goriot encourage les adultères de ses filles pour s'assurer de leur bonheur et va même jusqu'à financer le « nid » de Delphine et de Rastignac, et jusqu'à sermonner le comte de Restaud, mari d'Anastasie, parce que ce dernier lui reproche ses dettes et son amant, De Trailles. Au lieu de ramener ses filles à la raison, Goriot, d'une certaine manière, les pousse au bout de leurs folies et parfois de leur corruption. En cela, il n'a rien de commun avec le roi Lear de Shakespeare (inspiration de Balzac pour l'écriture du Père Goriot). L'amour paternel abandonne toute morale, il dévore tout. Il ne reste plus que la passion et tout ce que la passion traîne avec elle de trouble[3].


Chronologie de Jean-Joachim Goriot dans Le Père Goriot



Articles connexes


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Notes et références


  1. Félicien Marceau, Balzac et son monde, Gallimard, coll. « Tel », 1970 ; édition revue et augmentée,1986, p. 398.
  2. Félicien Marceau, Balzac, op. cit., p. 401.
  3. Félicien Marceau, op. cit., p. 400.

Bibliographie





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