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Le marquis Armand de Montriveau est un personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac. Fils du ci-devant général de Montriveau, originaire de Bourgogne, mort à la bataille de Novi, il fait partie des « lions » parmi lesquels se trouvent : Eugène de Rastignac, Henri de Marsay, Lucien de Rubempré et Maxime de Trailles[1].

Général de Montriveau
Personnage de fiction apparaissant dans
La Comédie humaine.


Le marquis de Montriveau et la duchesse de Langeais, par Louis Édouard Fournier

Alias Marquis Armand de Montriveau
Origine Bourgogne
Sexe Masculin
Caractéristique Violent et mondain
Famille Ci-devant général de Montriveau-père
Entourage Les Treize, marquis de Ronquerolles

Créé par Honoré de Balzac
Romans La Duchesse de Langeais, Autre étude de femme

Il sert Napoléon sans enthousiasme, se fâche avec les Bourbons qui ne lui reconnaissent pas son grade, puis il part pour l’Égypte avec monsieur du Châtelet. À son retour, il tombe amoureux d’Antoinette de Langeais[2], ce sera le plus grand drame de sa vie. Il apparaît principalement dans La Duchesse de Langeais et Autre étude de femme.


Caractérisation


Kléber, modèle de Montriveau.
Kléber, modèle de Montriveau.

Il est décrit en 1818 dans La Duchesse de Langeais :

« Sa tête, grosse et carrée, avait pour principal trait caractéristique une énorme et abondante chevelure noire qui lui enveloppait la figure de manière à rappeler parfaitement le général Kléber auquel il ressemblait par la vigueur de son front, par la coupe de son visage, par l'audace tranquille des yeux, et par l'espèce de fougue qu'exprimaient ses traits saillants. Il était petit, large de buste, musculeux comme un lion. Quand il marchait, sa pose, sa démarche, le moindre geste trahissait et je ne sais quelle sécurité de force qui imposait, et quelque chose de despotique. Il paraissait savoir que rien ne pouvait s'opposer à sa volonté, peut-être parce qu'il ne voulait rien que de juste. Néanmoins, semblable à tous les gens réellement forts, il était doux dans son parler, simple dans ses manières, et naturellement bon. »


Chronologie d’Armand de Montriveau dans La Comédie humaine


Il apparaît aussi dans :


Articles connexes



Notes et références


  1. Félicien Marceau, 1986, p. 39.
  2. Félicien Marceau, 1986, p. 71.
  3. Félicien Marceau la traite cavalièrement d’« allumeuse » dans Balzac et son monde, p.  71.

Références






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